Portfolio
L'Arche de la Défense, Paris, janvier 2021.
Façade de la Philharmonie de Paris.
Face à face entre les partisans de l'autonomie sahraouie et ceux de l'unité marocaine, sur la place de la République, le 28.11.20.
Des couvertures et des vêtements sont amassés en face de deux tentes. Sous le périphérique, à Pantin, le 22 écembre 2020.
Pendant l'événement au Parc de Bobigny, juillet 2019.
Porte d'entrée d'une maison typique au Vietnam, janvier 2020.
Portrait de l’artiste Awori, le 13.02.20
Un manifestant fait face à policier, devant le Tribunal de Grande Instance, le jour du Black Out Tuesday, à Paris, le 17.02.20
Une tente à l'entrée de l'entrepôt où des sans-abris ont trouvé refuge. A Pantin, le 22.12.2020.
Carré de soleil sur Guillemette et Ian.
Portrait de Noémie, février 2020
Portrait sur le tournage Youvoi de Mac Typer. Le 04.01.2020 à Clichy-Sous-Bois.
TeÌmoignage de Gabrielle Cezard (de dos sur la photo) alors que son ami photojournaliste Ameer Alhalbi vient d’être blessé aÌ€ la manifestation seÌcuriteÌ globale, sur la place de la Bastille, le 29.02.20
Témoignage de Gabrielle Cézard« Vous eÌ‚tes, deÌjaÌ€, probablement nombreux aÌ€ avoir vu ces terribles images que j'ai prises d'Ameer Al Halbi un photographe syrien indeÌpendant et un treÌ€s bon ami. Il a eÌteÌ grieÌ€vement blesseÌ, aujourd'hui aÌ€ Paris, par la police pendant une charge treÌ€s violente aux abords de la Place de la Bastille, probablement par des coups de matraque et/ou de boucliers. Il se trouvait preÌ€s de moi, entoureÌ de photographes identifiables comme tels (brassards, casques, boitiers etc...) et sur le coÌ‚teÌ.
MalgreÌ son eÌtat, qui neÌcessitait clairement une prise en charge meÌdicale, accompagneÌs de deux streets medic, nous avons mis une bonne vingtaine de minutes aÌ€ sortir du dispositif, se faisant balader par les forces de l'ordre d'un bout aÌ€ l'autre de la place.
Il va "bien", probable nez casseÌ, une arcade sourcilieÌ€re ouverte et une bonne quantiteÌ de sang avaleÌe. Il va s'en remettre physiquement et avait le sourire quand je l'ai quitteÌ aÌ€ LariboisieÌ€re.
La blessure est, d'apreÌ€s ce qu'il m'a dit, psychologique. Je connais Ameer, depuis son arriveÌe en France il y a 4 ans environ pour fuir la guerre en Syrie. C'est un garçon formidable habitueÌ des situations aÌ€ risque, qui a couvert le conflit en Syrie et de nombreuses manifestations aÌ€ Paris.
En attendant les pompiers, il s'est effondreÌ en larmes dans mes bras, juste comme ça sans rien dire (moi qui ne suis pourtant pas treÌ€s caÌ‚lin j'ai eÌteÌ submergeÌe par une eÌmotion indescriptible). Puis il m'a confieÌ qu'il ne comprenait pas.
Il ne comprenait pas ce qu'il avait fait de mal, pourquoi il avait meÌriteÌ ça, pourquoi il avait eÌteÌ puni parce qu'il faisait des photos ? Ce soir, il a eu peur, moi aussi.
Cette dernieÌ€re a manifestement changeÌ de camp. »
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Un homme en fauteuil roulant téléphone, devant le restaurant Au père tranquille. Pendant le confinement, Châtelet, à Paris, le 06.11.2020.
Un homme tient son enfant dans ses bras. Dans la région de Kompong Cham, au Cambodge, mars 2020
Le parapluie de Moun, figure du rassemblement contre les violences policières croise un policier. Boulevard Gambetta, Paris, décembre 2020.
Nina se relâche pendant notre voyage en camping sauvage, en 2019
Autoportrait avec ma soeur. Août 2020.
Portrait de famille. Août 2020.